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Déambulations et inspirations in Shanghaï

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26 février 2013

Yuánxiāojié - La fête des Lanternes

La fête des lanternes marque la fin de la fête du nouvel an chinois, le quinzième jour de la nouvelle année lunaire, alors que brille pleinement la première lune dans le ciel de Shanghai pour cette année du serpent. Les légendes sont nombreuses...et compliquées...par contre mon interpréattion préferée revient à la tradition qui voulait que ce soit la seule journée où les jeunes filles étaient autorisées à sortir, la fête des lanternes était alors le cadre romantique des rencontres amoureuses !


Ze place to be : la "fake" vieille ville de Shanghai, entièrement décorée pour l'occasion, et donc pleine de têtes brunes à perte de vue.

L'entrée dans le centre de la vieille ville est soumis à un droit d'entrée de 80 kuai...pour cette fois on cède à la discrimination par l'argent...c'est pas tous les jours dans notre vie qu'on peut voir un festival des lanternes quand-même ! Il y a autant de monde dedans que dehors malgré cette sélection. C'est la sortie préférée des familles, surtout des enfants, perchés sur les épaules des papas, au plus près des lanternes et des sculptures d'animaux.

Petit resto en attendant la nuit, nous ne loupons pas les boulettes de riz au sésame Tāngyuán, comme des vrais chinois! Ce sont des boulettes à base de farine de riz gluant, ressemblant à la pleine lune, et remplies d'une pâte de sésame noir, croquante comme une bouchée de sable sucré. Sans ce dessert traditionnel, pas possible de fêter nouvel an dignement :  leur forme en pleine lune symbolise la plénitude, la famille réunie et la satisfaction des besoins. Que de bonnes augures ! J'en ai mangé qu'un seul mais bikey à mangé les 3 autres, à bout de souffle, pour vous porter tout plein de bonheur !

YuanXiao.jpg

Maintenant bien repus on se jette dans la foule (des grumaux de noiches à n'en plus finir!!) Les déambulations sous la nuée de lanterne est magique, même si on comprend rien aux poèmes et voeux écrits sur les lanternes traditionnelles...par contre pas besoin de traduction pour la pespi new year celebration ! Nous nous en mettons plein les yeux!

Bonne fête des lanternes :)

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22 janvier 2013

Women tu zai Hangzhou

Nous allons à Hangzhou !Enfin, nous y sommes allés, et ca commence à dater...mais çà vaut le coup de vous raconter un peu sous forme de balade photographique. C'est parti?

Ambiance pluvieuse automnale autour du grand lac de Hangzhou, faisant la réputation de la ville pour ses splendides vues et ponts ayant inspiré les plus grands poètes de ce pays (et surement de navarre, car Marco Polo ventait carrement Hangzhou de plus belle ville du monde dans ses carnets de voyage, bon c'était au XIIIe...sacré Marco!)

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Puis le deuxième jour nous partons explorer les alentours du lac en tandem ! Nous allons au sud, direction la source du tigre, qui est aussi la source du lac.

Mise en scène de l'eau magnifique, depuis l'entrée du parc jusqu'aux pagodes en hauteur. L'eau est connue pour sa pureté, les gens du coin viennent encore la chercher à même la pierre, armés d'un gros bidon et d'un tuyau sur lequel est installé une sorte de bec en metal qui se coince entre les roches pour aller à la prise d'eau.

2eau

Nous avançons en grimpant dans la vallée très étroite. Je suis ébahie par l'agencement des escaliers et ces vues vertigineuses.

6escaliers

En haut du parc se situent les pagodes, dans un dédale de chemins, cours et terrasses. Les couleurs des murs blancs soulignés par les tuiles d'argile noir font ressortir les milles étoiles rouges des érables, c'est juste splendide.

4bouddisme

3murs

Et si l'endroit est si réputé c'est que de grands administrés,poètes et religieux y sont venus en retraite, profiter de ce cadre magique propice à l'inpiration et à l'exaltation. Aujourd'hui c'est son eau qui fait encore se déplacer les foules, le meilleur thé longjing se déguste au pied de la source du tigre rêveur.

5thé

Mais c'est surtout pour lui que l'on vient, le fameux tigre rêveur. Celui là même qui est apparu au premier moine à s'être installé là, après avoir rêvé d'un dieu lui indiquant que deux tigres allaient venir creuser une source,  alors qu'il avait déjà préparé son balluchon pour aller s'installer ailleurs faute d'eau. Une sorte de Lourdes à la Chinoise quoi! La photo s'impose!

8pour lui

Nous repartons pour rejoindre le fleuve au plus grand mascaret du monde, le Qiantang. Nous l'avons loupé de quelques jours seulement. Difficile de s'immaginer une vague de plus de 9 mètres de haut sur ces photos...

Decembre 2012 - 121copie

Decembre 2012 - 117 copie

Puis nous remontons au Nord en direction du village Longjing, avec la trouille de devoir grimper l'énorme montagne qu'on a dans le dos avec notre tandem de barbie...Mais le chemin est parfait, on a l'impression qu'on est encore dans un parc. Chemin serpentant le long de la rivière, soulignée par un alignement d'arbres aux couleurs automnales, vies splendides des champs de thé taillés en boule comme des buis du chateau de Versailles, et qui suivent les courbes des collines, il y a même des trottoirs, qui sont carrement en pierre! C'est dingue! Ces paysages millénaires m'assoient de tant de savoir faire et d'attention sur les détails, comme ce petit pont de pierre rejoignant les plantations d'en face, avec un petit chemin bordé de pierres sur la rivière, et l'escalier de pierre s'appuyant sur les racines du cyprès chauve en l'enlassant...je suis scotchée!

11nous

La route est assez touristique, et les abords de la rivières sont mis en scène de façon spectaculaire pour le confort des passants. Platelage bois, massifs taillés au cordeau à la main, ... on n'arrête pas d'halluciner!

12 scene

Pour accéder au village nous suivons une piste en terre, sans vraiment trop savoir si c'est le bon chemin; il nous faudra passer au moins une vingtaine de ponts en pierre traditionnels. Y faire passer le tandem c'est toute une histoire! Puis à chaque fois freinés en pleine descente on se retrouvait au point mort devant la prochaine montée. Mais le paysage devient magnifique, reculés dans le creux des montagne, l'air pur et la campagne, que çà fait du bien après 2 mois de shanghai!

10plantations de thé

Nous parvenons finallement au village, blottis contre les montagnes, au pied de la rivière. Celle-ci passe entre les maisons et la rue, parfait pour arroser les plantes, mettre le poisson du soir au frais! De jolis petits pontons en bois et bambou donnent un accès à chaque maison. Ici l'architecture comtemporaine cultive toujours l'architecture vernaculaire, et les plantes comestibles ont droit de cité à coté des plantes horticoles et même des mauvaises herbes, ouf!

13 village

Et là plus qu'en ville, le savoir faire est de rigueur, voici le celebre canard laqué Avant/Après, et son accompagnement au bain...pas marie!

14 canard laqué copie

Quittons nous avec ton plus beau sourire Hangzhou, et à bientôt

15 vues

 

22 novembre 2012

Sortez les grenouilles!

Journée pluvieuse...et le reste de la semaine est annoncée à la même sauce. Tanpis, suis pas en sucre...c'est parti...j'en oublie même de prendre un parapluie!

Proverbe chinois du jour "Il pleut des seaux, vas donc voir la rivière Suzhou"

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Ce batiment s'appelle Anken Green. Il y a des jardins potagers partagés sur le toit, gérés par Good and China, un café et des ateliers de design en bas tandis que dedans ce sont des agences type bureau d'étude dans les métiers du design. J'y suis allée pour rencontrer l'équipe de chez "Enclave", un atelier de paysage qui font des projets assez sympa et où je serai interessée de travailler. Je profite de l'occasion de la balade pour aller taper à leur porte (même si je suis trempée de la tête au pied et que j'ai l'haleine de la canne a sucre fermentée).

J'adore l'architecture industrielle remaniée. A l'intérieur l'ascenseur est incroyable, immense avec une grande porte en fer type film d'horreur (oui c'est pas super comme référence mais bon, on s'y croyait, surtout avec la fille qui est rentrée en me bousculant quand la porte se refermait, blonde et assez grande, toute habillée de noir avec une longue veste et des chaussures a la dock marteens hautes et vernies...Je ne savais pas à quel étage était enclave mais j'ai pressenti qu'elle descendrait au bon étage, je l'ai donc suivie et bingo! Par contre je n'ai pas passé le cap de la discussion avec la secrétaire...crotte...du coup je n'ai pas osé prendre des photos à l'intérieur : béton ciré au sol, grandes baies en métal et petits carreaux comme ceux de l'extérieur, sur coulisse comme les portes de hangar. Très sobre et très beau. Je prendrai les photos la prochaine fois, car je n'ai pas dit mon dernier mot!

Je file ensuite vers la rivière Suzhou, qui est juste en arrière du batiment au bout de la rue. Petite balade méditative sous la pluie, c'est quoi le paysage ici?

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16 novembre 2012

A bicyclette, avec paulette!

Depuis le temps qu'on les cherchais, on a finit par les trouver! Encore toute une histoire rocambolesque à vous raconter que celle de nos fameux vélos!

Déjà pour vous situer le contexte, il faut savoir que le metro de Shanghai, s'il est très efficace et le plus grand au monde (encore un record!) ce n'est pas sans dire que l'espacement entre deux stations est tout simplement gigantesque. Un peu moins en ville, certes, mais tout de même, c'est donc souvent un peu galère pour se déplacer dans le rayon d'1 ou 2 stations de métro car il y a souvent plus de marche entre le point A et B et le métro que quand on y va directement de A à B à pied.


Si au début je ne rechignai pas trop en prennant ces trajets comme des balades, il n'empêche qu'avec un gros sac de course sous le bras ou au bout de la 10 ème fois, on ne peut plus voir les trottoirs en peinture! Puis si ceux-ci étaient entièrement dédiés aux piétons, passe. Seulement la cohue des bagnoles qui se doublent à tout va rejette l'immense masse des vélos et mobilettes électriques sur les trottoirs. Alors immaginez le parcours du combattant! Surtout qu'on les entends pas arriver avec leurs bolides, ou plutôt jusqu'à ce qu'ils arrivent pile au niveau de nos oreilles au moment où ils klaxonent à plein tube. Ah pour çà ils sont fort, ils nous loupent pas les saloupiauds...non seulement on se retrouve avec les oreilles en chou-fleur mais on sursaute aussi à coup sur, le but de la manip étant de nous faire pousser sous peine de nous transformer en purée de petit pois!

Je peux pas vous passer le grand moment de croiser un carrefour. Forcement il y en a tous les 50m puisque la ville est assez dense, mais les grands axes se croisent en dessous de passerelles, vous allez comprendre pourquoi. Alors bien sur il y a des feux, pour la route et pour d'autres pour les piétons, on est en ville quand même! Bon ils sont pas pareils que chez nous, c'est plutôt comme le mexique ou le chili,les feux de route sont de l'autre coté du carrefour et pas juste là ou les voitures sont censées s'arrêter. En plus ils sont équipés de compteurs, même les piétons, donc on arrive à comprendre, super même! Mais gare à celui qui passerait au vert sans regarder à gauche et à droite, il se ferait tailler un short! 

Ce n'est pas la foire d'empoigne, non non, car il existe des règles! Sortes de priorités et de hiérarchie dans la taille ou la vitesse des engins ou des piétons, mais le soucis c'est que pour comprendre comment çà marche il faut carrement s'en referer au Mah-Jong!! Donc finalement, c'est la foire d'empoigne quand même. Il est même conseillé de prier en passant devant un bus, car il peut cacher le déboulement d'une voiture qui tourne à droite et qui a donc priorité sur les piétons, et ce même si le feu piéton est vert!

Bref, je m'égare...revenons à nos vélos...

Bien décidés à passer de la catégorie piéton à celle des vélos, nous voilà partis pour un étonnant périple. Nous visitons dans un premier temps le magasin de vélo juste à côté de chez nous. Comme ceux que nous irons voir par la suite, les modèles de vélos exposés ne sont que demi-pliables et donc pas acceptés dans le métro et difficiles à ramener en France. Nous commencons donc à réflechir à des vélos d'occasion, histoire de ne pas ajouter un tas de feraille et de plastique à la note planétaire (même si ici ce ne serait qu'une goutte d'eau dans l'océan...). Notre vieux bon coin s'appelle tao-bao et remplace plutôt le géant de la vente à distance e-bay. C'est revetue de patience, avec du courage jusqu'au cou et armée d'un traducteur linguistique de page internet que je me lance dans la recherche.. 2 jours entiers ne suffiront pas à me décourager, mais plutôt à m'emplir de doute. Vaste choix de neuf, notamment de vélo super pliables à des prix défiant toute concurrence, mais rien dans le domaine du vélo de seconde main. Super trouvaille donc, seulement de là à passer par la case achat en ligne, pas fou pour autant!

On arrive après une matinée complète à délimiter notre choix à 1 modèle de vélo, que nous connaissions déjà par un ami de Nantes. Ca rassure! Re-mission pour aller voir des magasins revandeurs de ce fameux vélo...la cata! 1 journée à errer entre 4 rues d'un quartier, impossible de trouver le numéro indiqué dans la rue indiquée... on rebrousse chemin et rebrousse poil. Pas possible d'abandonner, de retour à l'appart je retourne à la recherche.

Je débusque une autre adresse, à bien 45mn de là en métro vers la banlieue du Sud en direction de l'usine ou gautier bosse. La détermination nous reprend, nous nous mettons en route. Arrivés la bas, nuit noire, zone résidentielle type grands immeubles dispatchés le long d'une longue voie à 3x3 axes, trottoirs déglingués minuscules...après 15mn de marche on se rend à l'évidence, un magasin de vélo n'aurait rien à faire ici...Dans un dernier élan d'espoir car nous commençons à connaître les us et coutumes locales, et histoire de ne pas avoir fait tout se chemin pour rien, nous demandons à des passants. 10mn après nous nous retrouvons pantois devant un centre commercial carrefour gigantesque! Il faut savoir qu'ils ne disent jamais non.

Nous rentrons quand même, pour voir ce que propose carrefour au cas où, ou plutôt par dépit...nous ressortons déprimés : nous ne l'étions pas assez pour acheter un vélo en papier mâché à deux francs six sous qui aurait fini à la poubelle au moment de repartir. Et alors que nous pensions avoir touché le fond, nous nous immobilisons bouche bées devant un spectacle que nous n'avons pas su qualifier...l'esplanade du carrefour c'était transformée en énorme boite de nuit, lumières à tous va et musique techno à fond les ballots, battant la cadence pour une foule de personnes agées qui avaient engagées une chorégraphie à l'allure robotique...C'est une scène impossible à imaginer et même difficile à réaliser quand elle se déroule devant nos yeux....

Abattus mais ne voulant absolument pas rester sur cette dernière image nous rebroussons chemin vers l'adresse que nous avions noté, et par miracle nous trouvons le numéro alors que nous nous redirigions vers le métro. C'était l'entrée d'une résidence de plusieurs grandes tours, gardée par un homme en uniforme et képi...improbable comme adresse de magasin. Nous demandons quand même à grand renfort de geste et de mots piochés dans notre mini dico. Il nous écrit une phrase puis 401 sur mon bloc note tout en nous indiquant un batiment dans la résidence. Nous y allons, demandons à un autre garde, il nous confirme le batiment. Nous allons jusqu'au hall d'entrée, à deux doigts d'appeler l'ascenseur, mais ne sachant quel étage on s'arrête. Mais qu'est-ce qu'on fou là??

Nous repartons sans aller plus loin, convaincue que l'adresse est celle de l'appart du revendeur mais absolument pas d'un magasin. On avait rien à faire là, surtout à cette heure tardive et en plein week end, sans un mot de chinois pour nous aider! Quel samedi!!

Mais nous n'abandonnons pas! Cependant, à ce stade de notre lamentable recherche nous décidons de sortir notre joker de la manche, YUE!!! La négociation est ardue : un service pour acheter le vélo contre une ratatouille. En plus selon elle c'est facile de commander sur internet et la livraison est kratuis!! Je fais chauffer les fourneaux, et le soir venu nous regardons de plus près. Même site et même adresse que celle que nous avions trouvé. Nous savons pas si çà doit nous rassurer ou pas... A entendre notre dernier fiasco elle décide d'appeler. 10mn de charabia, elle raccroche, c'est bon, l'adresse est bonne, on peut aller essayer!

La ratatouille ayant été la meilleure qu'elle avait mangé elle accepte donc de nous accompagner pour retourner sur nos pas. Jusqu'au pied de l'ascenceur tout est pareil que la première fois, mais sans avoir l'impression de dèjà vécu, nous étions confiants ce coup-ci, bien que toujours dubitatifs. Arrivés devant la porte on sonne, çà ne répond pas...la lumière s'éteint, pas d'interupteur à portée de main, nous sommes plongés dans le noir...çà sent l'attaque surprise...et là CLAP! Un grand bruit aigu et court mais suffisamment long pour me pétrifier de peur avant...que la lumière revienne avec devant mes yeux Yue morte de rire. On rallume la lumière en tapant dans les mains ici!!!

Nous essayons encore, personne..Yue appelle...ils sont allés manger, ils seront là dans 15mn, qu'est-ce qu'on fait? Ben on attend! Passe 30mn à taper dans les mains toutes les 2mn...Quelle histoire! Quelqu'un arrive enfin, nous rentrons et entamons les essayages...dans un appart de 30m² servant de bureau et de hangar de stockage...vraiment!! Le modèle qu'ils on n'est pas celui que l'on voulait, ils ont arrêté de le vendre car trop lourd et pas assez compact. Il nous fait donc la déballe de son vélo comme le meilleur au monde. Nous sommes déçu mais c'est déjà çà, et pas question de repartir bredouille. On passe donc à la négociation. Il le vend 1800, mais nous en voulons 1200...chaud patate! Après 5mn d'échange acharné entre le vendeur et yue la discussion s'arrête, Yue a demandé à voir le chef! Il est quand même 20h passé et nous sommes un vendredi...

Nous attendons 10mn encore, quand déboule un petit bout de femme, trempée de la tête au pied et essouflée comme si elle venait de terminer un marathon...C'est la boss! C'est donc reparti pour la parlotte. Elle essaie de nous entourlouper avec des modèles moins cher. Ca nous va, mais pas possible de négocier ceux-là. Elle en arrive du coup à nous montrer un vieu PDF des données techniques, en chinois et très difficilement traduisible par Yue, au bout du compte nous arrivons à comprendre que sur les modèles moins cher les freins sont en amiante!! La mort assurée au tournant quoi, que tu freines ou pas! Nous nous rabbatons sur le modèle hype...pas le choix quand on a une conscience made in France :) Pour celui-ci c'est 1400 dernier prix. Yue continue le marchandage...et une lumière gratos, et deux lumières gratos, la selle tout confort pour le même prix...ils seraient prêts à pédaler pour nous aussi, mais pour le même prix!

On fini par acquiesser, Yue était à bout de souffle! Nous repartons tous fiers avec nos vélos sous le bras, mission accomplie! On s'offre même un petit italien pour fêter çà et pour remercier Yue, toute fière d'avoir acheté un vélo pour la première fois. Car l'ironie dans tout çà c'est quee Yue ne sait même pas faire de vélo!!!

Alors, qu'est-ce qu'ils ont de si fabuleux ces vélos? C'est qu'ils ressemblent à rien!

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Mais ils se plient très bien, et ils ne pèsent rien! 5.6kg exactement, à se demander comment ils arrivent à supporter nos gros c... ;)

Sur qu'on a l'air de crapauds sur des boîtes d'allumette, il n'empêche qu'on arrête pas de vadrouiller partout depuis qu'on les a, un vrai régal, sans parler de tous les potes qu'on se fait ;)

 

15 novembre 2012

La vie à la chinoise peut commencer!

Je n'ai pas encore laissé trop de place à la routine, mais je sens qu'elle pourrait vite me rattraper maintenant que j'ai presque tout coché de ma "to do" liste. Cà passe tellement vite et on s'est déjà assez habitués pour que les premières impressions soient déjà passées pour laisser place a une routine d'expat.

Je ne m'étais pas encore vraiment mis au chinois, mais je commence à reconnaître les sons à l'oreille et à mémoriser les noms des rues. Je sens que je suis bientôt prête à me lancer, çà commence à ressembler à du chinois sans jeu de mot, alors qu'au départ c'était plutôt version jeu de mot, incompréhensible! Gautier avait prit des contacts d'école lors d'un forum des expats, j'ai donc juste eu à prendre mon vélo pour aller rendre visite à celui qui m'interessait. Et 1/2 heure plus tard je ressortais avec des heures de cours planifiées dans mon agenda. Y'a pas à dire, c'est plus simple en anglais, même si çà reste du changlois! Je commence donc lundi soir et j'aurai aussi cours le jeudi soir, à raison de 2h. Elles vont être en fait des cours particuliers au départ car je suis la seule débutante actuellement. J'ai hâte car la langue est vraiment une barrière. Puis je reconnais facilement les quelques mots que je connais lorsque je les entends, donc çà attise ma curiosité.

Autre projet qui me tenait à coeur depuis la France...J'avais trouvé une asso mettant à disposition des jardins potagers bio sur les toits. J'ai prit contact avec eux mais j'attend d'en savoir un peu plus sur notre avenir en Chine pour faire une demande pour avoir une parcelle, on trouve pas trop de basilic ni de verveine par ici! Ce qui me motive surtout avec cette asso, ce serait d'animer des workshop sur le paysage, avec une entrée landart. J'ai déjà quelques d'idées pour recycler des emballages de fruits en mode recyclart. Dur à expliquer mais je posterai des crobars de ce projet sur le blog bientôt.

Mais si c'était mes seules envies! J'aimerai aussi beaucoup prendre des cours d'art martiaux, j'en ai repéré quelques un avec des armes, type sabre, nunjaku, et même éventail comme me l'a fait découvrir une copine depuis le Mexique! Je reste quand même une boule de nerfs et pourrait vite devenir juste une boule si çà continue! Puis si j'ai quelques sous d'ici la j'aimerai aussi m'initier à la peinture chinoise, en lavis et encre c'est mes techniques préférées. Une amie m'a offert mon premier outillage pour la calligraphie et un cours aussi, c'est fabuleux de la voir faire, et pas du tout facile de reproduire. Mais je suis une mauvaise élève car je n'ai pas encore retrempé le pinceau dans l'encre... Toutes ces choses profondemment encrées dans la culture chinoise sont tellement tentantes! Mais pour l'instant comme diraient les commerciaux "je manque de temps" tout en faisant le signe de l'argent avec les doigts ;)

Surtout j'espère que je rencontrerais des gens qui pourront m'apprendre à cuisiner, j'ai promis des raviolis shanghaiens à ma famille pour noel! C'est un délice!! En tout cas je me dis qu'il faut que je profite de ce temps libre pour m'imprégner de la vie à Shanghai, en vadrouillant à droite à gauche maintenant qu'on a deux petits vélos pliables qui passent partout, et j'espère bientôt au cœur de la culture chinoise.

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15 novembre 2012

Allez, au turbain!

Notre premier mois à Shanghai est en train de se terminer et si j'ai eu de quoi m'occuper en semaine jusque là, je commence à tourner un peu en rond maintenant. Il va me fallloir trouver du travail!

première page

Je n'avais pas encore vraiment commencé à chercher du taf jusque là. J'angoissai pas mal à vrai dire...un peu effarouchée par ma dernière expérience en date, puis ici entre le chinois qui est vraiment du chinois et mon anglais tout encrassé ben bonjour la galère...! Mais un bilan s'impose : çà fait 6 mois quasi que je ne travaille plus, et 3 que je fais et refais mon portfolio sans me décider à le finir pour de bon, histoire de grappiller du temps sur l'échéance de me replonger dans le vrai bouillon du taf en agence et des projets qui défilent.

Pourtant les projets de paysage me manquent vraiment et vu d'ici çà me donne encore plus envie. Il doit y avoir tant de choses à apprendre et à créer!

Mais çà y est, mon book est fait! Il sera même imprimé en plusieurs exemplaires vendredi, j'ai collecté des adresses, et j'ai plus trop d'excuses...surtout si je veux pas avoir mon banquier aux trousses!  Et enfin, ce matin même, j'ai envoyé des candidatures spontanées et j'ai bricolé une carte où j'ai replacé toutes les agences pour une tournée des grands manitous du paysage shanghaiens.

Une bonne chose de faite, çà soulage, mais quelle pression maintenant en attendant les retours (ou pas!)...Et qui l'eut cru...j'ai eu une première réponse juste 30mn après! Ce n'est que pour me demander plus d'informations pour le moment, mais qui sait!

En tout cas il ne me reste plus qu'à aiguiser mon anglais, faire chauffer les mini roues de mon vélo pliant et croiser les doigts, le tout en même temps!

14 novembre 2012

Papiers en poche!

Il n'y a pas d'exception, être étrangers dans un pays et vouloir y rester vous montre de son vrai visage. Alors qu'est-ce que nous réserve la chine des administrations? Encore bien des surprises! 

Je suis arrivée avec visa de touriste, valable 2 fois un mois, comprennez que je devais sortir du territoire chinoise au bout d'un mois pour revenir encore un mois et ousssst, retour en France. En mode copine temporaire donc, pas top...Nous nous sommes donc dépêchés pour faire un visa Z en tant qu'accompagnante par rapport au visa de travail de gautier. Ce type de visa est un passe partout, permettant de rester un an en Chine sans compter les aller-retour, et ouvre les portes pour prétendre à un permis de travail. Mais les démarches pour y arriver c'est toute une histoire!

Pour un petit aperçu de l'ampleur des choses : pour commencer il nous fallait un papier crucial pour attester de notre vie commune, mais à la façon chinoise, c'est à dire une attestation qui me met sous la tutelle de gautier pour remplacer le mariage...Arrrrgh, vous vous rendez compte!! Adieu mon indépendance de femme Française...). On compte déjà 3 jours, pour aller chercher la lettre modèle, la réécrire puis l'emmener tous les deux au consulat pour la faire tamponner et ce n'est pas tout, il a fallu aussi la faire traduire mais heureusement, ce n'était pas à nous de le faire!

Deuxième étape, avoir une attestation de l'hotel à mon nom comme quoi je loue une chambre chez eux. Ca parait simple hein? Ben non, c'est la grosse galère puisque la chambre est au nom de Gautier! Mais à force d'obstination on finit par y arriver, par chance Gautier avait le modèle à son nom. De là je leur demande si ils veulent bien l'amener à la police avec mon passeport pour me faire la même attestation de résidence que Gautier...Forcement ils ne comprennent pas, ce n'est pas nécessaire avec un visa touriste! Bref, il m'a fallu 2 jours pour leur expliquer que c'était spécialement pour une faire un visa de résidence...et tout çà pour qu'ils reviennent bredouille! Je prend donc les choses en main, commence alors la tournée des stations de police du quartier, aparce qu'en plus il y en a plein mais qu'une seule pour faire ce satané papier de résidence temporaire, le tout en anglo-chinois!! Y'a de quoi devenir chèvre!!

Heureusement l'entreprise de Gautier nous prend en charge pour la suite des évenements liés aux visas, car ce n'est pas tout mais que le début. Une fois ces papiers en poche commence le vrai défilé des administrations. C'est donc par de longs mails en anglais interposés que je recevais mes rendez-vous situés d'un bout à l'autre de la ville. Une fois arrivée j'étais accompagnée par une petite dame chinoise à 10 000 volts pouvant mettre en déroute n'importe quel anglais de souche par son débit affolant. Grâce à elle nous n'avions pas besoin d'attendre, son stratagème était réglé à la minute près : elle prennait un ticket numéroté d'attente toutes les 5mn et avait comme çà toujours celui qu'il fallait pour passer direct au moment où ses petits protégés arrivaient.

C'est ainsi que je me suis retrouvée propulsée comme une boule de flipper dans une dizaine de salles différentes, face à une dizaine de personnes différentes, le tout en petite culotte et peignoir, pour...la visite médicale! Welcome to China!

Quelques rdv plus tard pour la photo notamment et une semaine après mon dernier rdv, mon passeport était arrivé au siège de l'entreprise de Gautier. Le changement était là, une de ses feuilles est à présent ornée d'un papier stipulant "residence permit for foreigner in the people's republic of China", valid until october 2013. La classe!

10 novembre 2012

Brume automnale à Xujiahue

Les premières pluies automnales sont arrivées. Pas vraiment de la pluie, plutôt une brume épaisse qui mouille, non sans rappeler les belles journées pourries de La Rochelle! Il n'empêche que l'ambiance est terrible. Je saisi l'occasion pour une balade photographique dans le parc d'à côté. Appareil compact en mode "buée dans les yeux".

Une fois entrée dans le parc, la vapeur se condense. Les arbres se fondent dans les nuages, les couleurs s'évanouissent, les sons de la ville s'étouffent, le sol devient miroir du ciel, seul le chant de oiseaux rebondit dans le silence de l'atmosphère dématérialisée. Les rares passants apparaissent et disparaissent tels des spectres, les chats reconquièrent le territoire. J'entre dans un univers onirique...

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8 novembre 2012

Nanshi, vieille ville restera-elle?

Un mois après mon arrivée, visa de résidence d'un an en poche, il est grand temps de sortir des circuits touristiques pour se rapprocher du vrai Shanghaï. Attirée par un projet des Cool-Docks, c'est la réalité d'une ville et d'une nation en pleine mutation qui m'est révèlée.

Partie en vadouille avec Djamila, la femme d'un collègue de travail de Gautier, elle aussi libre la journée pour se balader, nous profitons d'une belle journée ensoleillé pour déjeuner aux Cool-Docks. Petit recoin en bordure du fleuve et de la vieille ville, c'est en fait un décor de zone post-industriel reconverti en complexe de restauration construit de toute pièce! Coin branché pour la jeunesse active de Shanghaï, on y s'y sent comme dans un petit Disney-Land très propret. Architecture imitation Sino-hollandaise, avec ses briques traditionnelles remises au gout occidental, escalier en acier, faux anciens IPN, terrasses ouvertes sur un bassin aux fontaines bruyantes, bancs au design IKEA, et jardinières en bois et métal façon récup...Pas un fil éléctrique qui dépasse, serveurs à l'anglais parfait, enseignes aux saveurs internationales... Le tout est couronné par les couples de futurs mariés déguisés de tenues flambantes violettes ou rouges comme tout droit sortis de séries télévisés mais toutes raffistolées dans le dos, venus se faire photographier pour composer un faire part digne d'une affiche de film américain à poser sur des rebords de cheminées ou sur le fond d'écran d'un i phone dernière version pour parader auprès des amis...C'est une des grandes spécialité Chinoise!

 

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Le contraste est d'autant plus impressionnant que le vrai vocabulaire du quartier s'en rapproche, mais laissé à l'abandon, et certainement voué à une prochaine destruction...Je regrette de n'avoir pas prit plus de photos de la place des restaurants des Cool-Docks, çà me semblait pas valoir la peine tant c'était artificiel, cependant le contraste aurait été vraiment parlant. J'ai tout de même prit quelques photos à la volée. Les beaux pavements de pierre tous neufs, très bien rangés et de niveau, sur lesquels les talons n'ont pas de risque de ripper ; les magnifiques murs traditionnels en brique noire, pour protéger du bruit de la grande avenue qui passe derrière, ou bien tout simplement pour signifier que ce lieu est clos...comme protégé.

Juste au coin de la rue suivante le contraste et la ressemblance avec les anciens Lilong est frappant. Dans ces quartiers de ruelles mitoyennes, dessinées par la juxtaposition aléatoire des maisons, les fenêtres sur la rue sont maintenant fermées, les terrasses ne débordent de leurs longs bambous où s'aggripent normalement les habits qui séchent à la brise en luttant contre l'humidité saturée. Un peu plus loin ce même mur de briques, ici montés à la va-vite pour dissimuler un chantier de démolition mais qui ne peut cependant pas cacher le batiment contemporain de ce quartier populaire.

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Pourtant l'architecture vernaculaire est belle, les batiments anciens offrent des potentiels incroyables, qui auraient pu largement combler les besoin de ces Cools-Docks artificiels. Mon imagination s'embale, des envies de projet plus incroyables mais aussi vraissemblables auraient pu prendre place dans ces endroits...Au moyen d'une réhabilitation, et non d'une destruction...Pourquoi les habitants sont-ils chassés? Pourquoi toujours le neuf même pour copier le vieux?

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Je prend ces photos comme on photographie un arc en ciel avant l'orage...avec le sentiment de figer un instant. La poésie réside en ces petites choses installées et détériorée avec le temps, arragnées et recombinées avec les moyens locaux, comme la vie d'une plante aggripée à un cable pour se tendre vers le ciel, et qui donnera des fruits. Tandis que la ville l'absorbe pour y déployer ses allées bien alignées, ses grandes avenues aux voitures qui dévalent, ses devantures de magasins arborant le même nom. L'uniformisation tiens jusqu'aux pots des entrées de magasins qui ne compte qu'un modèle, nous avons le même à l'appart, il vient d'IKEA et deux couleurs très design le noir et le blanc.

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A chaque coin de rue les chantiers de démolition sont plus avancés, épargnant quelque fois quelques maisons, qui ne savent plus comment se tenir sans leur voisines. Celle-ci m'évoque le Mexique, c'est surement pour cela qu'elle est encore là.

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Ce quartier est en suspend...à l'image des vêtements sur les fils électriques...la tension est palpable. Au détour des portes le vide se recompose. D'abord de débris, tout est parti ; puis des tas de planches, la moindre planche est récupérée ; puis la ruine abandonnée, quelques semis spontanées sont les seules traces de vie ; la veille maison fenêtres ouvertes, les vêtement fraîchement lavés aux fenêtres ; et le marché brinquebalant ses pots de thé, à la vente pour les derniers habitants

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Quel regard porter sur ces endroits? Est-ce une réaction d'occidental qui aime les quartiers populaires chez les autres mais rêve d'une belle maison à jardin pour soi? Est-ce l'échelle d'une ville plus humaine que l'on souhaiterai retrouver, symbole de savoir vivre ensemble et d'une proximité capable de lutter contre l'individualisme? Ou encore le complexe cinglant du patrimonialisme à l'occidentale, chérissant la mémoire jusqu'à vivre dans un musée et dans la nostalgie d'un passé meilleur? Ou bien ce matérialisme sentimentaliste que chacun ressent à la perte de quelque chose de cher? Ou toujours cette affreux doute au moment de tourner une page sachant trop bien ce que l'on perd sans jamais savoir si ce que l'on trouvera sera mieux?

Pourtant ce doit être possible de faire évoluer les choses sans pour autant tout détruire, sans mettre les gens à la rue, sans aseptiser, sans stigmatiser...le pouvoir de l'argent est bien là...par contre le pouvoir de protester non...

Au passage dans le marché au tissu le quartier semble plus que vivant. Les vendeurs intrigués par nos visages d'occidentales nous sourient et nous glissent quelques mots en anglais "hello" "welcome", nous invitant à gouter leurs fruits et à apprécier leurs produits. Surprise devant une grande herbe ressemblant à un bamou noir, Djamila me damande s'il s'agit d'un bambou. Je n'ai pas eu le temps de lui répondre qu'un vieux chinois se glisse dans notre conversation : "eso no es bambu! Es azucar!" (ce n'est pas du bambou c'est du sucre!). Interloquée il me faut quelques secondes pour capter qu'il nous parle en espagnol, j'avais laissé le mien en France pour pas m'encombrer, qui aurait cru que çà me servirait ici! Et en nous montrant un des bambous qui leur sert à prendre le linge il nous dit "eso es bambu, y eso no se come! " (Ca c'est du bambou et çà ne se mange pas!). Nous échangeons quelques mots en espagnol puis il repart comme il est venu, nous laissant un grand sourire sur les visages, lequel ne manque pas de renouveler la ferveur et la gentilesse des commerçants, près à se mettre en quatre pour nous faire découvrir leurs spécialités de thé.

Cette incursion dans le Shanghaï populaire ancien me laisse bien pensante. Que faire? J'ai bien mes petites idées, comme toujours penserons ceux qui me connaissent bien, prête à changer le monde avec mes petits bras et mes grands discours! Mais si cette balade m'a vraiment fait comprendre quelques chose c'est qu'il est tant de voir ce qu'il y a de l'autre côté du décor, et pour cela la première des choses à faire est d'apprendre le Chinois!

 

8 novembre 2012

Nanshi, la vieille ville à touristes, We're in!!

Les quelques premiers pas que nous avons fait à Shanghaï n'ont pas seulement été posés à Pudong. En recherche d'un quartier authentique nous nous sommes enfoncés la foule opaque de Yuyuan Garden. En ce week-end clôturant la semaine de la fête nationale, la foule était si compacte que nous ne pouvons pas vraiment dire que nous avons posé les pieds dans la vieille ville...pas possible de toucher le sol, nous avons été littéralement transportés par le milliard de chinois qui c'était donné rendez-vous précisemment là.

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Emportés par la foule alors que nous tentions de rejoindre à contre-courant le guichet des billets du jardin, nous "décidons" de reporter la visite du jardin à un autre jour. A la recherche d'un havre de paix, on se rabat sur le temple de Confucius. A peine entrés, la fumée suave des encens nous transporte dans un autre monde. La grande, voir l'énorme majorité des Chinois est de religion Taoïste, qui se traduit par « École de la Voie » (daojiao 道教) ou Bouddhiste, nommé « École du Bouddha » (fojiao 佛教) et fréquentent tous deux ces temples. Il existe une troisième pensée religieuse, dite du Confucianisme, « École des lettrés » (rujiao 儒教). Elle est en réalité quelques peu différente d'une religion car il s'agit du culte des ancêtres que pratique l'ensemble des Chinois, s'apparentant à une culture nationale de la « Tradition Chinoise » (san jiao 三教)

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Nous nous échappons ensuite vers des ruelles plus calmes. Direction le bazar, voir ce que çà fait de pouvoir dire qu'on chine en Chine! Les rues sont magnifiques soulignées leurs lanternes et des drapeaux de la République Populaire de Chine. Le rouge est partout illuminant la fête Nationale en nous rappelant au passage que nous sommes bien en Chine.

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Nous nous égarons dans un marché, le premier depuis mon arrivée. C'est toute curieuse que je m'approche vers les poissons encore vivants ou gluants, mais pas tentée d'y faire mes emplettes en me demandant sérieusement si ce marché est improvisé, tout en étant forcée de constater que les boutiques permanentes sont bien celles qui débordent de poules et de canards à plumes sur les trottoirs !

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Quelques chinoiseries sur la route et ma première Tsing Tao accoudée à une table d'un joli petit jardin de bambous

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